Pensionnat Liberty Cross
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Cette histoire se passe cents ans après la Cross académie, qui avait été laissé en ruine. Un beau jour un dénommé Dorian White... ré-ouvrit cet établissement lui donnant le nom de Pensionnat Liberty Cross
 
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 Duo musical ♫♪♫

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2 participants
AuteurMessage
Ran & Aleck Wolkoff
3ème année
3ème année
Ran & Aleck Wolkoff


Messages : 1
Date d'inscription : 27/11/2011

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MessageSujet: Duo musical ♫♪♫   Duo musical ♫♪♫ Icon_minitimeDim 27 Nov - 16:45


WOLKOFF
Ran & Aleck


Duo musical ♫♪♫ Aleck1 Duo musical ♫♪♫ Ran Duo musical ♫♪♫ Ran1

    Nom-Prénom : Wolkoff Ran & Aleck
    Âge : Tout deux ont dix-neuf ans.
    Nationalité : Russes, 100% !
    Orientation sexuel : Bisexuels tout deux !
    Race : Humain !
    Savoir : Aleck connaît les vampires, ayant déjà chanter et jouer pour eux lors d'une nuit glaciale. Ran étant obligé de jouer, elle connaît leur existence.
    Métier : Saltimbanques. Aleck est un chanteur et un violoniste. Ran est violoniste.
    Signe particulier : Ran possède de nombreux tatouages sur le corps, elle en est recouverte, contrairement à son frère. Aleck possède des cheveux rouges/noirs avec des pupilles couleur ambre tout le contraire de sa soeur jumelle qui a les cheveux noirs et les pupilles gris/noires.
    Classe : 3ème année.






Votre Physique
.


    Aleck est un homme à la carrure imposante et fine à la fois, mesurant un mètre quatre-vingt huit pour quatre-vingt kilogramme. Son surplus de poids est dût à sa masse musculaire assez importante, développé, mais bien régulière, après des années d'existence il a développé une musculature assez impressionnante; ses bras sont musculeux, mais pas trop, son torse possède une musculature assez simple juste de quoi plaire aux femmes, il possède néanmoins une grande force même si ses muscles ne sont pas aussi impressionnant que les balourds des salles de sport. Sa peau est beige et la clarté, la lumière du soleil donne à sa peau une blancheur exquise, il ne prend aucun coup de soleil même en restant des heures au soleil, rien ne marque sa peau éternellement blanche. Son visage, tant de femmes ont toujours voulu se défaire de cette face rebelle et envoûtante, mais n'ont jamais réussit à s'en décrocher; ovale, fin et lisse, tant de description peut y être fait. L'ovale de ce visage est une caractéristique assez simple chez lui, rien ne vaut le détour d’approfondir sur ce détail, fin pour sa douceur, sa finesse dans chaque expression qu'il fait sur ce visage renfermé. Son nez est fin et aquilin n'ayant pas de défaut, aucune bosse, aucune séquelle du passé, du présent, des guerres, de la paix, rien. Ses lèvres, son sourire sont si envoûtant, mais il ne sourit presque jamais, toujours place à une mélancolie ou une tristesse, lorsqu'il sourit ce qui est très rare, il est la plupart en coin, mais d'un charme assez emprisonnant. Ses yeux sont toujours à demi fermé comme s’il était concentré et d'une couleur foudroyant votre âme, une couleur rougeoyante, ambrée, muscovite propre à sa personnalité; solitaire et mélancolique. Ces deux perles rougeoyante sont assez captivantes, mais montre très clairement ses sentiments. De longs cheveux d'un rouge et noir chaotique lui arrive à la hauteur de sa nuque, deux grandes mèches ténébreuses lui arrive sur le côté du visage, leur pointe sont légèrement teinté d’une couleur pourpre, des mèches rougeoyantes parsèment un peu ce fleuve noir, ils ne sont pas coupés laissant leur état d’origine, une frange vient un peu lui cacher les yeux, mais ne le dérange en aucun cas lors des cours ou encore lorsqu'il joue.

    Le jeune homme est toujours habillé dans un style bien à lui. Il chausse à ses pieds une paire de ranger d’un noir océan avec des sortes d’éclairs bleu électrique. Il porte un pantalon d'un bleu foncé délavé et usé aux genoux qu'il pour traîner un peu partout. En guise de haut, il met une un t-shirt blanc avec par-dessus un haut noir tailladé un peu partout, une veste longue et noir vient le couvrir, mais seulement de temps en temps, car la plupart du temps il sort sans son manteau, montrant sous son haut sa musculature développé, mais pas trop. Il porte à ses poignets des bracelets noirs avec enroulé à son poignet un bracelet en argent souvenir d’hantant. Un collier en acier pend à son cou, ressemblant à un chapelet assez sobre, une croix pendant à celle-ci, un autre témoin du passé ?

    ---------------------------------------------


    Ran est une jeune adolescente de dix-neuf ans, son corps mesure dans les un mètre quatre-vingt sept ce qui est très respectable pour une femme, elle est même dans la catégorie des femmes qui pourrait tout laisser tomber pour faire du mannequin. Le poids de cette jeune femme est de soixante-cinq kilogramme ce qui est pile dans la moyenne pour sa taille, mais elle reste quelqu’un de très légère. Son corps est svelte, fin, élancé, de longue jambes fines, des hanches et épaules bien proportionnés avec son corps, une poitrine assez développé, mais qui n’est pas trop imposante. Son corps est souple, élégant et doux dans sa façon de se mouvoir.

    La jeune femme a un visage d’une beauté hypnotique. Son visage est légèrement ovale ce qui lui va à ravir, ce visage est encadré d'une longue chevelure d'une couleur ébène très claire dont les couleurs miroitante, entre le gris très claire et le noir ébène, ont trouvé le moyen de captiver voir même d'impressionner certains hommes. Ses cheveux sont aussi doux que la soie, tombant en une longue cascade de noirceur et de chaos le long de son dos, effilé de façon assez dégradé ils sont toujours lâché, mais attaché devant, c'est à dire deux longue mèches qui tombent sur ses épaules, laissant ses longs cheveux tomber le long de son dos, ainsi que quelques mèches devant son visage, il est plaisant de voir ses cheveux voleter au grés du vent, tel un fantôme.

    La peau de cette adolescente est d'une teinte blanche par ses origines, une jolie teinte qui lui apporte innocence dans l’image d’elle, elle prend le soleil très difficilement, bronzant peu. Rester des heures sous un soleil de plomb, lui fait avoir des coups de soleil, sa peau blanche par sa nature bolchevique n’est pas habituée par ce soleil de canicule, mais elle garde une jolie peau de porcelaine, teinté du léger rose des fleurs. Quand on la regarde on a l'impression de voir une sorte d'ange, sa peau attire le regard de bien des personnes, surtout des hommes qui sont comme fasciné par la clarté, l'éclat lunaire de cette étrange femme à la peau aussi douce que la soie.

    Il y a ses yeux. De vraies petites perles d'un éclat d’ébène au beau milieu d’une peau aux couleurs hybrides et variées. Ses yeux là sont d'un noir très clair mélangé à la couleur du chaîne noir. Deux billes d'ébènes, de couleur sombre. Lorsque ces yeux sont rieurs, elle est si belle. Deux petits plis se forment sur le coin de ses yeux légèrement bridés. Et son beau sourire en est mis en évidence.

    Entre sa clavicule gauche et son cou, elle possède un tatouage celui très significatif et particulier, Signe du passé, présent et futur réunis dans un tatouage très particulier et reconnaissable entre tous, le Triskell, bien qu’il soit ancré dans les traditions bretonnes, elle se l’ait fait faire lorsqu’elle était de voyage en France, un délire avait dit ses amies, mais elle ne pensait pas à un délire, enfin bref, un tatouage sur son cou, ainsi que des tatouages de différente forme sur son corps et surtout sont bras droit. Son nez aussi est très harmonieux. Un nez fin qui se décrit comme une légère bosse dont les traits sont assortis au restant de son corps. Elle met une paire de boucle d’oreille rouge sang à ses lobes, bien qu’elle ne soit pas trop intéressée par les bijoux.

    Cette jeune adolescente s'habille de façon assez simple et étrange. Un treillis couleur kaki ou parfois au couleur de l’armée. Un débordeur noir à décolleté, mais ca s’est plutôt lorsqu'elle sort ou va en sport, c’est plus pratique pour courir. Parfois elle est habillée d’un jeans griffé, déchiré un peu partout et d’une chemise blanche. Sinon elle aime bien mettre des jupes d’une couleur foncé avec des chaînes rattachées dessus, de jambière rayée noir et blanc en laine à ses jambes, d’une paire de vans noir aux écritures gothiques, d’un pull gris blanc qui dévoile ses épaules et trois fois trop grand pour elle, ainsi dévoilant une partie de ses sous vêtements et de sa poitrine généreuse. On ne va pas dire jusqu’à que c’est une allumeuse, non, mais elle a toujours été ainsi lorsqu’elle s’habille. Des accessoires ? Oui et non. Elle porte à ses poignées un ou deux bracelet en platine et des cordelettes de cuire, fait de façon artisanale.




Votre Caractère
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    Aleck est d'un mental, une nature assez solitaire, toujours seul dans son coin ne cherchant pas spécialement la compagnie des autres, il aime se retrouver seul devant un paysage qui peu l'apaiser, mais s'il a l'occasion de se retrouver en présence d'une personne, il ne refusera pas cette présence. Son humeur mélancolique peut parfois mettre mal à l'aise toute personne voulant faire la conversation avec lui, il n'est pas quelqu'un avec qui il faut s'attacher, enfin c'est ce qu'il pense de lui même, il a beau avoir du charme par rapport à la voix et la gestuelle, il n'arrive jamais à ouvrir son coeur entièrement aux personnes qu'il apprécie un tant soit peu. Sa vie, sa courte vie a toujours été sans embûche, enfin presque pas, il a toujours eu une certaine capacité à s'adapter à la vie qu'il menait, attirant les femmes même lorsqu'il ne voulait pas. S'attacher à lui devrait être la dernière chose à laquelle vous devriez penser, mais si vous tenez tellement à le connaître faite... espérez seulement qu'il ouvre son coeur pour simplement vous parler. Il possède une agilité hors du commun, l'utilisant dans le maniement du violon, un atout assez important, il agit toujours de façon réfléchit et ne manque pas d'utiliser toutes ses ressources pour arriver à ses fin. Des peurs? Des phobies? Bien sur comme tout le monde, il n'a pas vraiment de peur en particularité, il a peur de perdre sa jeune soeur, il ne supporte pas d'être loin d'elle, mais fait avec. Il n'a aucune phobie, mais cet avantage est vite remplacé par un malaise encore plus profond. Ses cordes vocales souffrent d'une maladie assez rare, pendant des années, il n'a jamais voulu le dire à son entourage, ne voulant inquiéter personne. Justement personne n'est au courant de ce problème de santé sauf Ran qui s'inquiète beaucoup pour lui. En ce moment ses crises deviennent de plus en plus fréquent, on peut le voir quand il pose sa main sur sa bouche à l'endroit où le mal opère secrètement, mais très minutieusement. Espérons qu'il ne lâchera pas après tant d'années passées...

    ---------------------------------------------


    Au fil des années, le caractère de Ran a eu le temps de changer. Elle est bien loin, la jeune insolente qui ne savait que faire de son temps, si ce n'est provoquer. Ceci dit, reste toujours le même sédiment, quelque soit les courants de surface. Ainsi, même à 19 ans, elle reste encore cette femme toute en froideur apparente, visiblement hautaine. Peu de choses semblent capable de la faire sortir de son indifférence coutumière, elle revêt sa nonchalance comme d'autres le font d'un sourire. Si certains y voient le plus souvent du dédain, ou un égo encombrant, il ne faut pas si tromper, car malgré une estime d'elle-même plutôt convenable, cet air de ne pas y toucher, elle le doit essentiellement à son calme déroutant. Bien sûr, elle est humaine, et comme tout le monde, il lui arrive de craquer. Le passé en a montré de beaux exemples, et dans ces moments, son hystérie peut atteindre des sommets jusqu'alors inconnus, lui faisant alors perdre toute raison. Aucune possibilité ne sera alors assez extrême à ses yeux. Mais l'expérience bétonnant un peu plus son flegme naturel, il faut désormais de véritables drames pour l'user aux nerfs. Patiente, elle a appris à ne pas être pressée pour obtenir ce qu'elle désire, tant qu'elle voit son but devant elle, rien ne peut la dévier, peu importe le temps nécessaire. Cependant, c'est souvent l'usure qui peut avoir raison d'elle. S'il en faut beaucoup d'un coup pour la déstabiliser, une pointe d'ennui distillée chaque jour finira par exemple par la rendre folle. Elle supporte difficilement la monotonie, la répétition, et cela depuis son adolescence, ce qui l'a souvent conduit à des réactions inconsidérées. Face à l'ennui, Ran sera alors sujette à la mélancolie, à un dégout de tout, rien ne lui semble alors assez bien, tout est détestable. La rage apparait alors, une colère se dirigeant vers toutes les personnes à proximité, comme si elle pensait le monde entier responsable de ce néant. Ce déferlement peut se faire toute en glace, comme si souvent, mais il lui arrive également de laisser alors libre cours à des pulsions irraisonnées. En effet, si la jeune femme n'est pas de nature cruelle, elle sait par contre tout à fait se montrer injuste, butée et de mauvaise foi. Son esprit de contradiction est souvent à l'origine d'altercations idiotes, et même si elle est assez maligne pour ne pas se laisser entraîner dans des affrontements dangereux par orgueil ou pour avoir le dernier mot, il lui arrive parfois de céder à quelques duels de volonté, sur un coup de tête.

    Mais outre l'envie de « gagner la partie », ce qu'elle aime, c'est la bataille. Forte d'une répartie construite par des années d'entrainement, elle aime jouer de sa langue comme d'une épée. Malgré un caractère assez silencieux, l'ironie reste toujours planquée au coin de ses lèvres, ne ratant jamais une occasion de s'aiguiser. Elle aime remettre à sa place d'un revers clinquant, ou encore engager une joute festive avec quiconque voudra bien se mesurer à elle. Rares sont ses phrases dénuées de sarcasme, souvent désabusées, acerbes.

    Bien qu'ayant renoncé depuis longtemps à cette idée de caste supérieure, d'êtres plus nobles, plus purs, plus précieux, elle connait néanmoins sa valeur. Empreinte d'un orgueil serein, elle n'est pas du genre à se jeter des fleurs ou à chercher à être reconnue. Il est cependant hors de question qu'elle laisse qui que ce soit la rabaisser, l'humilier. Dans un tel cas de figure, elle se pare de cette lenteur, de ce silence qui n'est qu'une violence au repos, sous contrôle. La bouche, d'ordinaire joueuse, se prépare à mordre, chaque mot prononcé avec une efficacité chirurgicale, une diction tranchante. Les gestes sont lents, de ce roulement plein de tension qui s'empare du prédateur avant qu'il ne bondisse. Le verdict est alors sans appel. Ran est sans pardon, quand on cherche à la mettre plus bas que terre. Elle aime traiter d'égal à égal, avec des gens qu'elle juge intelligents. Elle s'évertue toujours à ne pas sous-estimer un interlocuteur, et quiconque ayant entendu parlé d'elle en fera de même.

    Cette fierté appelle un besoin d'indépendance, essentiellement pour se prouver qu'elle peut se débrouiller seule. Ce désir, elle le tient de la fin de sa jeunesse, face à un père déserteur, il ne fallait pas avouer souffrir de son absence. Il fallait relever le menton, avoir l'air de ne même pas le remarquer. Depuis, elle a presque toujours fonctionné ainsi, ne s'attachant pas aux gens pour se prouver qu'elle s'en sortait seule. Pourtant, les semaines d'exil, de fuite avec Aleck lui ont appris la confiance, le bénéfice de pouvoir s'appuyer sur quelqu'un. Évidemment, la situation ne lui laissait pas vraiment le choix, sans lui, elle serait morte dès les premiers instants. Mais c'était un juste retour des choses, elle prenait conscience qu'elle n'était pas capable de tout, pas toute seule. Et puis dans cette dualité, elle avait appris à se construire, autrement, à s'envisager comme la moitié d'un tout finalement.
    Mais cette période ne dura pas, ou si peu, et quand à nouveau, elle se trouva livrée à elle-même, la chute fut si âpre que ses vieux réflexes revinrent, plus virulents que jamais, la gonflant d'un vague mépris à l'idée d'être aidée, refusant systématiquement d'accorder la moindre marque de reconnaissance ou d'assentiment.

    Bien évidemment tout ceci est une façade, elle est en faite d'une grande neutralité, et ne montrera ce côté d'elle. Un côté qui lui est complexe et assez difficile à cerner, elle s'exprime étrangement, posant multitude de questions tout en exposant son avis, ceci est son caractère toujours présent en elle. Le silence est son ami, la simplicité son aide, la neutralité son allié. La psychologie plus haut est celle qu'elle aime montrer, mais mettra toujours une pointe de neutralité et de complexité dedans.

    • Ce qu'ils aiment : Le violon, le chant, jouer de la musique, être au calme et s'amuser.
    • Ce qu'ils n'aiment pas : Ne pas jouer, devoir rendre des comptes à quelqu'un, être seul, les épinards !




Votre Histoire
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    Ran et Aleck Wolkoff. Nous avons vu le jour - paradoxalement - dans la nuit du 8 au 9 avril 2092, aux alentour de 23h40. D'après les dires de l'oncle Sam - qui d'ailleurs s'appelle Ethan dans notre cas - nous avons été accueillis dans les terres russe avec un enthousiasme mitigé par notre famille. En effet, tous avaient vécu la pluie de feu et ses horreurs ainsi que ses conséquences difficiles à avaler. Nos parents en tant que jeunes victimes spectatrices, nos grand-parents et notre oncle Ethan en tant que terroristes ou simples rebelles...... d'où les trous dans l'arbre généalogique. Comme beaucoup d'entre nous, ils suivirent les prophètes jusqu'à la terre promise. Et dire que le calvaire allait continuer...

    Nous nous demandons ce qu'ils attendaient comme miracle en venant s'installer ici, une vie meilleure ? Foutaises ! Là où vivent des Extrémistes, il n'y a pas de chemin vers le bonheur. Et pour preuve, deux ans après notre venue au monde, notre mère disparut sans laisser de traces. Notre père et son frère la cherchèrent autant qu'ils purent, le jour, la nuit... la nuit, le jour... En attendant, les gamins déjà râleuse qu'on étaient, passèrent leur temps à hurler avec le seul rescapé de la 3e génération, le père de ma mère : Mori Kolochiev. Après sa femme, il perdait sa fille. Force était de reconnaitre qu'il n'avait plus le peu d'espoir qui lui aurait été nécessaire pour essayer de la retrouver. Il devait penser que le plus important était désormais la prochaine génération : nous. Propriétaire de cet hôtel qui porte aujourd'hui mon nom, il souhaitait que nous soyons préparés le mieux possible à la vie en Russie, le plus durement possible : au milieu des représentants, de ces dictateurs. Il nous racontait joyeusement des histoires en remplaçant le croque mitaine par un Dictateur de la Russie. Ses contes avaient des allures de films d'action et les rebelles étaient toujours vainqueurs. En y pensant maintenant, ça nous fait encore sourire...

    On ne retrouva jamais notre mère, nous avons donc grandi sans elle. Peut-être a-t-elle finie en prison comme tant d'autres d'entre nous, c'est dur à dire mais après une telle disparition, c'est la fin la moins horrible que nous puissions lui envisager. Nous avons vécu dans un climat de tension en étant les seuls présence enfantine mais nous avons su garder notre part de douceur. Il fallait bien ça dans cette famille meurtrie. Nous vivions tous dans une quasi misère. Les taxes imposées à notre grand père pour son petit hôtel sous les dômes atteignaient des sommes vertigineuses et bien que nous y travaillions tous, elles ne nous ont jamais permit d'excès. Nous en parlons avec un certain détachement maintenant, mais la perte de notre mère nous a beaucoup affectés. Cependant le temps n'était pas aux lamentations, nous ne nous souvenons d'ailleurs pas de nous être trop plaint de quoique ce soit de personnel dans notre vie... étrange quand on sait à quel point nous aimons rester silencieux... mais nous nous éloignons du sujet là...
    Notre père, lui, ne s'est jamais réellement remit de la disparition de sa femme. Il est devenu de plus en plus renfermé et silencieux, il ne souriait plus. Dans cette vie insupportable, il a finit par mettre fin à ses jours. Dans le mot qu'il a laissé, il disait ne pas avoir fuit mais au contraire avoir choisi sa mort. Une façon de nous transmettre que nous devions rester maître de notre destin ? Possible, c'est la manière dont nous avons préféré l'interpréter, c'est ce qui nous sert aussi d'éthique de vie. Nous sommes nés ici, Nous vivons ici, nous voulons être libre ici car c'est chez nous autant que chez ces Extrémistes... abjectes meurtriers. Néanmoins, ce mélodrame participa aussi à nous faire comprendre que l'amour va de paire avec la souffrance au point de vouloir se noyer, et qu'il ne réserve pas de fin heureuse.

    Mais pour l'instant, citons qu'un malheur n'arrive jamais seul. Notre grand-père décéda moins d'un an après notre père. De vieillesse, dérisoire consolation. Nous pensons qu'il était à bout, tout simplement. Au fil du temps il avait perdu l'étincelle et nous sentions qu'il nous quitterait... Les pauvres ne vivent pas aussi longtemps que les riches, ils ne peuvent vivre très longtemps sous le poids incessant de la pression des dirigeants. Nous avions alors six ans quand nous nous sommes retrouvés seuls avec notre oncle Ethan. Il a prit la direction de l'hôtel familiale et nous avons continué à l'aider. Ca nous plaisez suffisamment et nous ne cachons pas que nous avons toujours considéré ça comme un espèce de... devoir. Mais nous avons toujours aimé être avec lui. Vous savez, vivre sous les Dômes, lorsqu'on est des jumeaux "libre" -et nous tenons à souligner ces guillemets-, ça n'aide pas à rencontrer des gens, ni à se faire des amis. Nous nous sentions étrangers, nous n'avions que lui. Tous les trois nous détestions nos clients fortunés qui nous prenaient pour du bétail arrogant d'avoir leur propre propriété. A cette période, il a jugé bon de tout nous raconter en détail, tout ce qu'il savait, tout ce qu'il avait vu. C'est vrai que nous ne connaissons pas le passé du monde à part dans les histoires de notre grand-père. Il nous expliqua la formation de la rébellion, son rôle en son sein, celui de nos grand-parents. Il nous révéla que tous les membres de notre famille avaient un jour ou l'autre participé à des actions rebelles... pourtant aussi bizarre que ça puisse paraitre, il nous encouragea aussi explicitement que fortement à ne pas en faire autant. Lui, il avait décidé de se ranger, de mener une vie tranquille. Il était trop vieux pour faire quoique ce soit, et à part entrainer la destruction de la Chine, rien avait vraiment changé depuis le commencement de la servitude. Ethan peut se montrer bien sage tout de même...

    En effet, Nous avons longtemps tourné et retourné cette idée dans nos petites têtes dépareillés. Nous avons ruminés le pour, le contre... et plus le temps passait, plus il nous apparaissait que ça ne pouvait pas durer, que ça ne devait pas durer. L'esclavage et le pouvoir des Extrémistes sur les pauvres est une injustice et les injustices n'ont pas lieu d'être. Mais il nous fallait des acquis, du solide pour apporter notre contribution. Nous avons commencé à observer plus attentivement les gens autour de nous, à affiner certains réflexes. Puis un peu plus tard, nous avons commencé à toucher à la musique et au chant. Ce fut le début d'une double vie. Nous tentions nos propres expériences, nous chantions en duo, ou encore jouons en duo pour expérimenter notre synchronisation. Avec comme excuse de souhaiter découvrir un autre monde, nous avons quitté l'hôtel pour aller vivre dans les terres sauvages. Vivre par nous-même, connaitre autre chose que du verre et du bitume, les première semaines, c'était comme si nous vivons une nouvelle fois. Pourtant nous ne nous sommes pas senti plus à notre place, au contraire, nous étions trop éloigné du système que nous voulions combattre. Ceci ajouté à la détresse de notre Oncle qui ne s'en sortait pas nous a encouragé à rentrer là où nous devons vraiment être, à peine quelques mois plus tard. L'Hôtel sombrait, les taxes augmentaient... Ethan nous a offert la co-propriété qui nous revenait et nous avons reprit notre ancienne vie, sans abandonner l'idée de résistance. Nous n'avons jamais parlé à notre Oncle de cet aspect de notre vie, nous n'avons jamais voulu lui faire de peine, briser ses idées. Mais nous ne pouvions pas rester sans rien faire. Alors nous avons cultivé les apparences. Une jeune fille souriante qui travaille dur, irréprochable et un jeune garçon heureux et qui adorait sa condition. Quelqu'un en somme... chez qui on ne pourrait déceler aucune affiliation avec les groupuscules rebelles... au premier abord du moins.

    Toujours est-il que nous avons fais quelques expériences personnelles, pour vérifier de quoi nous étions capable. Nous n'avions jamais fait de coup d'éclat, notre but n'est pas là non plus. Des petits concerto sous de la propagande masquée, des tapages nocturne, de la propagande par chant. Ce n'était que le début... et grâce à ce début, nous avons pu nous intégrer à la rébellion. Nous avions alors dix ans quand un homme est venu nous rencontrer à l'Hôtel.

    Après cet entretient, nous n'avons plus vu la vie que nous menions comme avant,nous nous sommes sentit bizarre, serein, neutre. Nous ne nous souvenons même plus de quoi parlait cette conversation, nous avons abandonné notre vengeance envers le système russe, et nous avons voyagé, laissant le monde être comme il est, nous avons porté un regard analytique et neutre sur tout ce qui se passait. Ce voyage avait pour but de nous envoyer dans un pensionnat assez étrange, nouveau système. Mais avant cela, nous avons bien évidemment rencontré les vampires, un couple de vampire B suivit de leur suite de C, c'est ainsi qu'ils se faisaient appeler, bien entendu, ils savaient tout à propos de nous, de notre histoire, c'est à ce moment là que nous réalisions l'étendue de nos actes. Nous avons dégainé nos archet et avons jouer du violon, chantant à une gloire passé, pensant rapidement que nous allions mourir, mais non. Rien de cela fut, ils nous ont remercié pour ce "concerto" et nous ont inculqué quelque chose, le fait de ne pas nous mêler de ce qui nous regarde pas. C'est peut-être eux qui nous a fait prendre conscience que la vie était comme une corde il fallait faire vibrer cette corde avant qu'elle ne casse, c'est ainsi que nous sommes entrés dans le pensionnat pour pouvoir vivre comme on l'entend et jouer pour un plaisir presque immense de nos instruments. Acceptant les vampires comme eux par le passé nous ont accepté.







Et vous ?
.


? Votre prénom/pseudo : Nyan !
? Votre âge : Myu !
? Avez-vous de l'expérience dans le RPG ? Si oui, quel genre de forum ? Oui j'ai de l'expérience ! Euh forum fantastique, manga, pensionnat.
? Comment avez-vous connu le forum ? Google !
? Avez-vous lu le règlement ? Aki fait tout.
? Quelque chose à ajouter ? Des problèmes à nous faire part ? C'est beau ! Nyu !
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Akito Izumi
3ème année
3ème année
Akito Izumi


Messages : 47
Date d'inscription : 04/11/2011

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MessageSujet: Re: Duo musical ♫♪♫   Duo musical ♫♪♫ Icon_minitimeDim 27 Nov - 18:29

Je tiens à vous accueillir madame... Et monsieur aussi. Hum. Jolies fesses à vous 4... Ha non c'est des jumeaux.

VALIDE!!!
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